07Déc

15 Minutes par Jour pour Booster la Visibilité d’un Profil LinkedIn

La promotion de la visibilité d’un profil LinkedIn ne se délègue pas

Il appartient à chacun de promouvoir son profil et d’augmenter par la même occasion la visibilité de ses activités. Voici les pratiques les plus basiques pour bien débuter la promotion de son profil sur LinkedIn.

Cherchez-vous un moyen rapide et efficace pour devenir visible ?

La première chose à faire sur LinkedIn est de créer et optimiser son profil. Une fois cette étape réalisée, vient le tour de la promotion de l’URL du profil qui a été bien évidemment personnalisé. Pour voir comment personnaliser l’URL de votre profil LinkedIn suivez les indications de l’étape 4 de l’article  « Comment créer un Profil LinkedIn efficace en 10 étapes ? »

Une fois le profil créé, vérifiez sa visibilité public en mode non connecté à LinkedIn en copiant son URL dans votre navigateur Web. C’est ce que le monde va voir en googlisant votre nom. Satisfait du résultat ? Alors, commencez par référencer l’URL de votre profil LinkedIn :

  • Ajouter l’URL de votre profil à la signature de vos emails ;
  • Créer un badge du profil LinkedIn pour l’insérer dans des pages Web appropriées ;
  • Ayez le réflexe : intégrez l’url de votre profil chaque fois que l’occasion se présente.

Ce référencement basique est indispensable pour générer du trafic sur votre profil à partir de vos emails et de vos supports de communication off et online. Mais il n’est pas suffisant pour demeurer visible et bâtir la réputation que vous visez sur le réseau.

Il vous appartient de vous rendre actif pour gagner en visibilité auprès des personnes vs. prospects que vous visez. Pour bien débuter, voici une méthode qui ne vous prend que 15 minutes par jour.

15′ par jour pour booster la visibilité de votre profil LinkedIn

Il n’y a rien de magique. Rien ne tombe du ciel ! Rendre votre profil visible des bonnes personnes, ça s’apprend. Nombreux sont pourtant ceux qui se noient même après une formation. Sans doute parce qu’ils n’ont appris que les fonctions de LinkedIn sans se donner les moyens des actions à réaliser.

Contrairement aux idées reçues, Il ne faut pas des heures et des heures pour assurer une présence active et pertinente sur LinkedIn. Voici un plan d’action LinkedIn réalisable en 15′ d’investissement au quotidien.

La première chose à faire c’est de dédier un créneau horaire journalier de 15 minutes dans votre agenda. La clé du succès : s’engager sur la régularité et la continuité.

Plan d’actions pour booster la visibilité et la pertinence d’un profil LinkedIn
Supposons que vous commencez à 9h00.
 9h00 Sélectionner des articles à publier sur LinkedIn
 9h03   Parcourir les articles et détecter le passage marquant
 9h08   Mettre à jour la liste des thèmes que vous suivez
 9h10   Aimer et être aimé
 9h12  Intergir sur des posts des autres
 9h15 Mission accomplie, quittez LinkedIn mais revenez le lendemain

L’ingrédient incontournable : « le Contenu »

L’action sur Linked est basée sur la publication et le partage du contenu, vous appartenant ou pas, avec un seul objectif en tête : Il doit être apprécié des employeurs potentiels.

1. Trouver des articles sur LinkedIn à partager

Sur LinkedIn vous disposez des contenus suivants  :

  1. Les contenus publiés par votre réseau que vous trouvez dans l’onglet accueil de votre profil. Ils sont affichés par défaut, par pertinence. Triez-les aussi par l’ordre chronologique.
  2. Les contenus publiés dans les groupes dont vous êtes membre
  3. Les contenus publiés dans slideshare accessible directement depuis la barre de Menu : Produit

Le plan fonctionne avec toute source de contenus à partir du moment où les articles à partager répondent au besoin des prospects que vous souhaitez atteindre sur LinkedIn. C’est pourquoi il faut aussi avoir sous la main des articles provenant d’autres sources.

2. Vous abonner aux sources de contenus tierce

Vous n’êtes pas obligé d’aller de site en site, de blog en blog pour chercher des articles. Un agrégateur de contenu tel que – https://feedly.fr – est la solution pour recevoir en une seule place, l’information et le contenu dont vous et vos prospects avez besoin. Essayez-le. Vous verrez que c’est un excellent moyen pour recevoir des articles publiés par les sources d’information de votre choix. Mais aussi une excellente source de gain de temps et en efficacité.

Feedly vous permet de chercher des sources d’information par mot clé, par l’url du site web, par thème et vous abonner à leur publication. Ce mode de s’informer se passe par les flux RSS et a pour avantage par rapport à l’email d’être anonyme mais aussi non intrusif.

Voici une capture d’écran des contenus provenant des sites relatifs à l’industrie que je reçois dans mon compte feedly.

Publication Articles Sur Linkedin

Feedly permet de créer des repertoire par thème et organiser les contenus que vous souhaitez recevoir. La version gratuite est largement suffisant pour l’objectif cherché dans ce billet.
Vous pouvez sans bouger de feedly, parcourir les derniers articles et décidez de leur pertinence avant de partager sur LinkedIn.

Vous voilà muni des moyens des actions à réaliser en 15 minutes

Muni de vos sources de contenu et organisé pour éviter tout perte de temps à les chercher, vous êtes prêt à réaliser le plan pour booster votre profil au quotidien en 15 minutes Top Chrono !

Gardez à l’esprit que c’est la fraicheur et la pertinence du contenu qui prime. Le plus tôt vous partagez un contenu avec votre réseau, plus vous serez remarqué comme une personne ressource. Si vous partagez un article une semaine après sa publication, vos contacts risquent de l’avoir déjà lu. La valeur de vos publications diminuerait en même temps de manière significative.

9h00 : Sélectionnez les articles à publier sur LinkedIn

Rappelons-le, l’objectif est de booster votre profil en partageant du contenu à valeur ajoutée apprécié par les personnes que vous souhaitez accrocher. La première chose est de sélectionner le contenu à partager : le vôtre et/ou celui des autres. Pour diversifier les sources de vos partages, utilisez un agrégateur de contenu tel que feedly que je viens de présenter.

9h03 :  Détecter le passage marquant des articles que vous avez sélectionné

Prenez 5 minutes pour parcourir l’article afin de pouvoir relever des passages marquants pour pouvoir vous en servir dans la partie description de votre partage. Le mieux est de le transformer en question. Ce faisant, vous vous faites remarquer des autres qui ne font qu’appuyer sur le bouton ou lien partager.

Attention aussi, à ne pas partager plus de 3 articles par jour. Une fois rodé dans la réalisation du plan de 15′, vous pouvez répartir les publications sur différents créneaux horaires de la journée pour assurer une présence auprès de tous.

Il y a des outils qui vous permettent de planifier la publication de vos contenus sur LinkedIn et sur les autres réseaux sociaux d’ailleurs. L’application la plus ancienne et la plus connue du marché s’appelle Hootsuite sans oublier buffer.com

9h08 :  Mettez à jour la liste des thèmes que vous suivez

Assurez-vous à ne pas passer à côté de nouvelles sources mieux adaptées aux besoins de vos prospects. Mettez à jour les sources de contenu sur feedly ou dans votre agrégateur préféré. Cela ne devrait pas vous prendre plus d’une minute et ne sera pas à faire tous les jours. Ce qui vous donne le temps de lecture supplémentaire.

9h10 : Aimer et être aimé

Poster régulièrement du contenu de valeur est une chose incontournable. Cependant, il ne faut pas oublier que la plupart des personnes que vous visez ont parfois plusieurs centaines de connexions. Et cela fait du bruit. Comment se rendre visible parmi tout ce bruit ?

Je vous recommande de passer quelques minutes chaque jour à parcourir le flux de votre journal en cliquant sur l’onglet « Accueil ». Servez-vous des icons d’interactions : AimerCommenter et Partager des publications pertinentes de votre réseau.

Rappelez-vous la règle d’or du réseautage social : Si vous vous engagez avec plusieurs de vos connexions chaque jour, ces mêmes connexions vont commencer à écouter ce que vous avez à dire. Et si ils aiment le contenu que vous voulez partager, ils seront plus susceptibles de le partager, commenter ou aimer. Mélangez-les et choisissez différentes connexions à chaque fois. Vous développerez alors votre popularité en peu de temps.

9h12 :  Intergissez dans des groupes

LinkedIn vous permet de rejoindre plusieurs groupes. Soyez alors stratégique dans votre choix. Si vous êtes arrivé au plafond, quittez les groupes peu ou non actifs pour en prendre d’autres. Si vous n’avez pas encore joint un groupe, voici  commencer utiliser les groupes LinkedIn

En devenant membre des groupes géographiques spécifiques choisis par proximité géographique ou bien en fonction de vos zones de chalandise, vous pourrez rapidement devenir visible. Comme un gros poisson dans un petit étang. Vos interactions auront un meilleur effet de levier.

Grâce à seulement quelques minutes dans votre agenda journalier dédié à LinkedIn, interagissez avec les membres de vos groupes. Posez des questions qui prêtent à réflexion, répondez à des messages postés par d’autres personnes. Rappelez-vous, il ne faut pas être fondateur du groupe pour pouvoir être un contributeur remarqué et apprécié. Il suffit de choisir l’un de vos groupes chaque jour et ajouter quelque chose de valeur.

9h15 : Mission accomplie, quittez LinkedIn mais revenez le lendemain

Tout ça devrait vous prendre environ 15 minutes. Mais c’est la régularité et persévérance qui va produire de la valeur. Votre nom va être progressivement associé à des produits, casinos en ligne, services et des compétences que vous souhaitez mettre en avant avec en prime d’être reconnu comme expert dans votre domaine.

Qu’est-ce que cela veut dire? Votre réseau va être attentif à ce que vous publiez. Cela signifie que vous ouvrirez des portes pour attirer des prospects sur votre site grâce à des contenus qui vous appartiennent.

Allez donc de l’avant et établissez un créneau horaire journalier récurrent de 15 minutes et engagez-vous à n’en manquer aucun. La persévérance est clé!

(article paru sur le site: https://formation-linkedin-prospecter.com)

14Nov

Lettre de motivation : stop aux modèles copiés-collés et aux formules bateaux !

« Fort de trois ans d’expérience dans la vente, c’est avec motivation que je vous adresse ma candidature pour le poste de… » Vous avez tout bien fait : intro de présentation, développement, conclusion avec une belle formule de politesse : « Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie, Monsieur, Madame, de bien vouloir recevoir mes plus respectueuses salutations. » Simple, efficace. Pour être sûr de ne pas trop mal vous y prendre, vous vous êtes inspiré de modèles de lettres de motivation trouvés sur Internet, vous avez demandé à un ami qui vient d’obtenir un bon poste de vous envoyer sa dernière lettre de motivation, bref, vous avez pioché à droite à gauche… Vous vous sentez plutôt serein sur la forme de votre candidature, mais est-ce vraiment comme ça que vous sortirez du lot ? Je vous le dis en tant que chargée de ressources humaines : il y a peu de chances.

Cet article est un plaidoyer pour le retour de la spontanéité dans nos candidatures. Il est temps d’en finir, enfin, avec templates et les formulations toutes faites ! Il est temps de raconter votre histoire…

Parce que cela rend le travail des recruteurs très ennuyeux

Si écrire et relire votre lettre de motivation vous parait rébarbatif, imaginez le recruteur qui lit des candidatures à la chaîne… Si vous avez déjà baillé et relu plusieurs fois d’affilé la lettre de motivation qu’un ou qu’une amie vous a demandé de relire parce que vous n’arriviez pas à accrocher, alors vous comprenez certainement un peu plus ce que doivent vivre les recruteurs. Quand les lettres se ressemblent toutes, contiennent les mêmes formules toutes faites « dynamique, motivé, sérieux… » – comme si quelqu’un pouvait se targuer d’être « mou, démotivé et indigne de confiance » – cela peut être terriblement ennuyeux pour eux… Résultat, noyé dans la pile de courrier, vous passez à la trappe…

La situation est classique : on cherche un emploi, on a peur de mal faire, alors on part d’un modèle, qu’on modifie. On change les mots. On met le nom de son entreprise, on adapte les lieux, les compétences, comme on compléterait un exercice avec des phrases à trous dans un cahier de vacances. Il en ressort une lettre identique à tant d’autres, puisque calquée sur tant d’autres. Ce ne sera peut-être pas éliminatoire, mais ce n’est en aucun cas le moyen de sortir du lot !

Pour vous assurer de n’être ni banal ni barbant, mettez-vous à la place de la personne qui va vous lire. Il peut être intéressant, par exemple, de partir d’une page blanche, où vous couchez spontanément vos idées avec vos mots, en expliquant qui vous êtes, ce qui amène à postuler et ce qui vous intéresse dans le poste, quitte à aller vérifier après coup auprès de modèles s’il ne vous manque pas des informations ! Soyez bien vigilants, évitez les formules toutes faites et les phrases qui n’apportent aucune information précise ni personnelle ou qui auraient pu être écrite par n’importe quel candidat. Par exemple, lorsque vous écrivez « actuellement à la recherche d’un emploi, je vous fais parvenir ma lettre de motivation car je suis très intéressé par le poste », on voit finalement qu’il n’y a pas tellement d’informations cruciales dans cette phrase : le recruteur s’en doute et ce n’est pas très attractif. Alors que si vous mettez en avant, dès l’accroche, le fait que vous ayez découvert l’entreprise grâce à une conférence à laquelle vous avez assisté, ou que vous avez travaillé dans une société concurrente ou enfin que vous êtes passionné par le secteur de l’entreprise depuis que vous êtes enfant, vous éveillerez la curiostié du recruteur.

Si vous avez du mal à vous défaire des formules un peu standardisées, vous pouvez essayer de passer par l’oral. Vous enregistrer, par exemple, ou écrire sous votre propre dictée, peut vous aider à garder un langage naturel et précis, plus sincère que des formules plaquées. Vous utiliserez peut-être des mots plus simples, mais ce seront les vôtres !

Parce que ça ne dit rien de vous

Le recruteur cherche avant tout à vous connaître, il a besoin d’éléments pour décrypter votre personnalité et voir si vous pourriez vous intégrer sur le poste, dans l’équipe, dans l’entreprise… Si votre candidature est le premier contact que vous avez avec lui, la lettre de motivation et le CV sont les deux éléments que vous mettez à sa disposition pour qu’il se fasse une première impression de vous. En lui servant une lettre de motivation copiée-collée d’une autre, aussi réussie soit-elle, la seule impression que vous allez lui donner est une impression de “déjà vu” !

Personne ne vous reproche d’essayer de respecter au mieux les règles techniques de la lettre de motivation, mais attention, si vous n’y mettez pas un peu du vôtre, c’est-à-dire du personnel, ce sera perdu, car un tel courrier ne dira rien de vous. Pire, cela pourrait vous desservir, car partir d’un modèle tout fait, répéter des formules vues et revues peut faire un peu scolaire, voire donner l’impression que vous n’êtes pas très impliqué, que vous rédigez des candidatures à la chaîne, sans conviction ni motivation …. Tout l’inverse de votre objectif !

Faites le pari d’exprimer votre style, favorisez la simplicité et préférez la sobriété aux phrases pompeuses et excessivement formelles. Après tout, il s’agit en quelque sorte de raconter une histoire, votre histoire, celle qui vous amène à postuler, alors pourquoi ne pas y mettre quelques anecdotes personnelles pour commencer à créer un lien ? Voici un exemple de ce que l’on pourrait dire : « L’année passée, j’ai eu un déclic, je ne voulais plus travailler dans des entreprises qui n’étaient pas sensibles à la protection de notre planète. Alors quand j’ai vu qu’une entreprise écoresponsable comme la vôtre recrutait, cela a fait tilt, il a fallu que je vous envoie cette candidature. »

Ces récits sont l’occasion d’expliquer votre cheminement, vos choix de secteurs, d’entreprises, de domaine. Évitez tout de même les histoires tires-larmes, mais osez-vous livrer un peu plus. Votre lettre doit être à votre image, restez sincère et spontané(e), vous n’en serez que plus fier et convaincant !

Parce que cela ne répond pas à la question

Cessons de détourner la lettre de motivation de son but premier. Une lettre de motivation doit pouvoir exprimer ce qui vous amène, c’est d’ailleurs pour être sûres d’avoir la réponse à cette question que quelques entreprises demandent aux candidats de réaliser une vidéo de présentation ou exigent de répondre directement à des questions en ligne en postulant.

C’est étonnant, car si les recruteurs semblent à la recherche d’une certaine originalité, les propositions toujours plus nombreuses de modèles de lettres de motivation en ligne tendent à davantage standardiser les candidatures : « 10 modèles de lettres originales », « Les meilleures formules pour conclure une lettre de motivation », etc. Les offres payantes fleurissent jour après jour, mais elles oublient à chaque fois une chose. De telles propositions se concentrent sur la forme sans jamais interroger le fond. Qu’est-ce qui vous attire dans le poste, quel est le pourquoi derrière cette candidature ? La réponse ne peut être qu’individuelle, unique et personnelle.

Avant même d’écrire quoi que ce soit, posez-vous d’abord les questions suivantes :

  • Pourquoi vous voulez ce poste ? Vous cherchez du boulot certes, et le poste semble sympa, mais qu’est-ce qui vous fait dire ça ? En quoi le projet de l’entreprise vous motive et a du sens à vos yeux ? Pourquoi vous prendriez plaisir à exercer ce job ? Pourquoi est-ce cohérent avec votre histoire ?
  • En quoi pensez-vous que vous pourriez correspondre au poste et répondre au besoin de l’entreprise ? Que disent de vous vos anciens managers et collègues ou encore votre entourage à propos de vos qualités ? Comment pourriez-vous illustrer vos réussites ? Et même vos échecs ? Ne soyez pas avare de détails.

Une fois que vous aurez répondu à ces questions, vous pouvez commencer à rédiger ! Si cela vous facilite la tâche, appuyez-vous encore une fois sur l’oral, en vous imaginant que vous présentez votre projet de candidature à quelqu’un. Allez droit au but et restez authentique ! Si vous n’êtes pas inspiré, surtout restez concis : une lettre de motivation n’a pas à dépasser une page !

Si la lettre de motivation prend une part importante dans l’impact qu’auront vos candidatures, ne vous laissez pas effrayer par l’exercice de style. Bien que la forme ait longtemps eu son importance, les règles s’assouplissent peu à peu au profit du message de fond, comme c’est le cas de nombreuses conventions dans le monde du travail. Plus de liberté et de souplesse dans la rédaction vous donne vraiment l’occasion d’exprimer votre singularité, sans pour autant négliger syntaxe et orthographe. Il n’y a pas de recette miracle, la lumière reste cependant à placer sur le message que vous voulez transmettre, alors allez à l’essentiel et osez affirmer votre personnalité.

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Photo d’illustration by WTTJ

12Nov

Les 6 conseils pour faire un bon CV

Article proposé par Gérald

Les recruteurs reçoivent des centaines de CV pour une seule offre d’emploi. Face à cette avalanche de candidatures, ils ne prendront que quelques minutes pour lire le vôtre. Autant mettre toutes les chances de votre côté en faisant un bon CV. Carte de visite par excellence pour taper dans l’œil des recruteurs, il mérite que vous y passiez un peu de temps. Voici les 6 conseils incontournables pour faire un bon CV et décrocher à coup sûr l’emploi de vos rêves.

 

  1. Faire figurer les rubriques essentielles pour faire un bon CV
  2. Donner un titre au CV
  3. Personnaliser le CV
  4. Le bon CV tient sur une page
  5. Le faire sobre
  6. Objectif zéro faute pour un bon CV

Pour avoir un CV parfait, quelques règles élémentaires sont à respecter. Plus précisément, elles sont au nombre de 6. Check-List de ce qu’il ne faut pas oublier pour faire un bon CV.

 

Faire figurer les rubriques essentielles pour faire un bon CV

Le CV permet aux recruteurs d’en apprendre un peu plus sur vous, votre parcours et votre expérience. Ils doivent pouvoir scanner votre CV en un coup d’œil et y découvrir les informations essentielles concernant votre candidature. Pour cela, votre CV doit contenir des rubriques indispensables.

  • une partie contenant des éléments sur votre état civil (nom, prénom, adresse, téléphone, email et éventuellement si vous êtes titulaire du permis de conduire si la fiche de poste le requiert) ;
  • une partie sur votre formation et diplôme obtenus ;
  • une autre sur votre expérience professionnelle ;
  • une dernière sur vos centres d’intérêt.

Dans la rubrique « Expérience professionnelle », listez les entreprises dans lesquelles vous avez travaillé de la plus récente à la plus ancienne. Pour chaque étape de votre parcours professionnel, associez-y les compétences acquises.

Cette liste de rubriques essentielles pour faire un bon CV n’est pas limitative. Vous pouvez décider d’y ajouter d’autres informations comme vos soft skills par exemple.

Donner un titre au CV

Impossible de faire l’impasse sur le titre du CV. Comme le résumé du CV ou l’accroche, il permet d’indiquer au recruteur quel est votre projet professionnel et votre niveau de responsabilités. Il permet en un coup d’œil au recruteur de voir si votre profil est en adéquation avec ses besoins. Oubliez les qualificatifs flatteurs complètement éculés à force de figurer dans tous les CV (par exemple : Directeur commercial sérieux et à l’écoute).

Si vous répondez à une annonce, il est conseillé de reprendre le titre figurant sur cette dernière et de le compléter d’une ou deux qualités qui pourraient vous distinguer de vos concurrents (par exemple : Directeur commercial trilingue français, anglais et italien).

Personnaliser le CV

Un CV personnalisé, c’est plus de chance pour vous de taper dans l’œil du recruteur. Pas question, évidemment, de transformer de fond en comble votre CV. Ni la mise en page, ni le fond, ni les rubriques adoptées n’ont besoin d’être modifiés. En revanche, le titre, l’intitulé des fonctions exercées devront être retouchés pour correspondre le plus possible aux attentes du recruteur. Il doit avoir le sentiment que votre CV lui est vraiment destiné.

Une astuce consiste à décrypter l’offre lue et à repérer les mots-clés disséminés dans l’offre d’emploi et de les réutiliser dans son CV. Pour cela, veillez à lire attentivement l’annonce et notez les mots importants figurant dans toutes les rubriques. Du secteur d’activité à l’intitulé du poste ou l’expérience exigée en passant par le niveau d’études, ils doivent se retrouver dans le CV pour que ce dernier passe le premier barrage.

Le bon CV doit tenir sur une page

À ce sujet, les recruteurs sont catégoriques : une page et pas plus quand on est junior, mais aussi quand on a un profil sénior. Vu la quantité de CV qu’ils ont à analyser, le temps qu’ils peuvent y consacrer est donc passablement limité. Soyez le plus synthétique possible.

Plus d’un recruteur, vous le dira, les descriptifs d’expérience contiennent bien souvent des précisions inutiles. Pas besoin de mentionner, les jobs alimentaires effectués quand vous étiez étudiants et sans rapport avec le poste que vous convoitez ou encore les stages de 3 à 6 mois lorsque vous étiez étudiant. Faites du tri dans vos expériences.

Miser sur la sobriété pour faire un bon CV

Le mieux est l’ennemi du bien. Peu de couleurs, une police adéquate, peu de logos, peu de tableaux : votre CV doit être avant tout informatif. Sauf, bien entendu, si l’on est à la recherche d’un job de graphiste. Les plus belles maquettes sont souvent les plus simples.

Aéré, harmonieux, soigné, le CV doit donner dès le premier coup d’œil la meilleure impression au recruteur. Attention, la moindre fausse note peut vous disqualifier d’office.

Objectif zéro faute pour faire un bon CV

Pour avoir un bon CV, il est impératif qu’aucune faute d’orthographe ne se soit glissée dedans. Les fautes d’orthographe sont toujours rédhibitoires. Elles témoignent soit de lacune en orthographe soit d’inattention, un trait de caractère qui n’est pas recherché en entreprise.

Relisez-vous avant d’envoyer votre candidature et faites relire votre CV à votre entourage.

29Oct

Elevator Pitch

Le test de l’ascenseur

by Thierry Pillet • 25 août 2020

Excusez le côté racoleur du titre mais tout bon texte doit commencer par un titre accrocheur. Toute bonne présentation aussi, du reste. Et bien souvent, lorsque mes clients m’envoient une présentation à retravailler, non seulement le titre est lénifiant («Résultats trimestriels», par exemple) mais la structure même du discours est plus dans le Tiens-je-vais-reprendre-les-slides-du-trimestre-passé que dans la réflexion et l’analyse pointue de ce que l’on souhaite communiquer. Or, une structure claire et bien pensée est la clé de voûte d’une bonne présentation. Et elle doit survivre au test de l’ascenseur. Bon, je vous explique. Imaginez que vous avez un deck de 32 slides que vous vous réjouissez de présenter à votre boss (mon prochain texte portera sur les anglicismes); vous arrivez tout fier dans son bureau prêt à passer les 60 minutes suivantes à expliquer votre projet ERP. Mais le chef en question est en train d’enfiler son pardessus car il a un client à voir urgemment. Mais ce n’est pas grave, vous n’avez qu’à m’expliquer votre projet dans l’ascenseur, le temps qu’on arrive à sa voiture. Bref, au lieu de 60 minutes, vous n’avez que 60 secondes. La bonne méthode? C’est comme les recettes de tarte Tatin sur marmiton.ch, il y en a au moins une douzaine. Je vous livre la plus simple en prenant un exemple bateau: les croisières. L’accroche (5 secondes): Pour vos prochaines vacances, rêvez-vous de visiter 5 villes sans devoir changer d’hôtel? L’intro perso (10 secondes): Bonjour, je m’appelle Francesco Schettino et je suis spécialisé dans les croisières de standing. Si votre interlocuteur vous connaît déjà, vous pouvez sauter ce point et gagner 10 secondes. Le problème (10 secondes): Je connais beaucoup de gens qui aimeraient visiter plusieurs villes mais qui n’ont qu’une semaine de vacances. Faire et défaire ses valises est astreignant et l’on perd beaucoup de temps dans les aéroports (et je ne vous parle même pas du bilan carbone). La solution (10 secondes): Nous proposons un programme de croisières à la carte qui vous offre de visiter 5 villes en 1 semaine. Les bénéfices client (20 secondes): Mettez ici pêle-mêle les excursions guidées, le wifi gratuit et le buffet à volonté. Conclusion (5 secondes): Notre programme adapté à vos besoins vous permettra de réaliser vos vacances de rêve. Bon, j’ai sciemment omis la situation liée au Covid et le risque de rentrer à la nage si le capitaine veut faire le malin en rasant les côtes mais vous avez compris le principe. Pour votre prochaine présentation, je vous invite à vous poser la question de la structure. Seriez-vous apte à la résumer en 60 secondes chrono et à vendre votre croisière de rêve? Pardon, votre ERP de rêve.

17Oct

Comment gérer le suivi de ses candidatures ?

En période de recherche d’emploi, quand on postule à des dizaines d’offres, il est facile de se perdre dans le suivi de ses candidatures. Partir à la conquête de l’entreprise de nos rêves peut vite se transformer en un parcours du combattant qui nécessite une bonne dose de rigueur et de méthode. Si l’organisation laisse à désirer et qu’un recruteur nous contacte à l’improviste, on risque de s’emmêler les pinceaux et de ne pas savoir pour quelle candidature il nous contacte. Pour éviter une telle impasse, il existe une solution : le tableau de suivi ! Cet outil ne vous est pas familier ? On vous explique pourquoi il est indispensable et comment l’utiliser.

La recherche d’emploi : un exercice dans lequel on s’éparpille

Quand on recherche un emploi, on postule généralement par différents biais :

  • Des jobboards (Pôle Emploi, Apec, Cadremploi, Welcome to the Jungle, etc.) qui mettent directement en relation les recruteurs et les demandeurs d’emploi, et sur lesquels on dispose souvent d’un espace personnel où déposer notre CV.
  • Des agrégateurs (Indeed, Keljob, Jobijoba, etc.) qui, comme un moteur de recherche, regroupe les offres qu’ils trouvent sur Internet grâce à un algorithme.
  • Des réseaux sociaux professionnels, le plus connu étant LinkedIn.
  • Des sites de matching (Qapa, Meteojob, Monkeytie) qui, comme des applis de rencontre, font matcher les profils de recruteurs et de demandeurs d’emploi qui semblent compatibles.
  • Des sites d’annonces comme Leboncoin qui proposent généralement des offres plus locales, souvent postées par de petites entreprises ou des particuliers.
  • Sur le site carrière de l’entreprise, c’est-à-dire sur l’onglet recrutement du site de l’entreprise
  • Via une candidature spontanée

Ces différentes méthodes présentent toutes des avantages, mais elles sont la source d’un problème majeur : l’éparpillement de nos candidatures. Quand on postule sur toutes ces plateformes, difficile pour notre cerveau de s’y retrouver. Cela peut nous causer bien des problèmes comme : ne plus savoir sur quel site on a postulé, ne plus savoir si le recruteur à accès à notre CV, ne plus retrouver notre candidature quand un recruteur nous appelle… Rien de pire que de devoir demander à un recruteur une précision sur l’offre à laquelle on vient de postuler. Même s’il se doute que nous n’avons pas mis tous nos œufs dans le même panier, cela reste très maladroit et contreproductif dans la démonstration de notre motivation et de notre intérêt pour le poste.

Mais alors que faire ? Comment lutter face à ce désordre ? Pour candidater l’esprit serein il existe une solution : le tableau de suivi !

Le tableau de suivi : qu’est-ce que c’est ?

Le tableau de suivi est un document qui permet de regrouper toutes les offres d’emploi auxquelles vous avez postulé ou auxquelles vous souhaitez postuler. Pour faire votre tableau de suivi vous pouvez utiliser un tableur classique comme Excel, où utiliser des outils de gestion plus instinctifs et ludiques comme Trello, ou encore des outils spécialisés pour la recherche d’emploi comme BoxmyJob. Le plus important, c’est de l’actualiser régulièrement. Peu importe la technique et l’outil choisi, dès qu’une évolution se présente, mettez instantanément à jour votre tableau de bord pour avoir une vue sur l’ensemble de vos candidatures.

Maintenant que les présentations sont faites, on vous explique comment remplir ce fameux tableau.

Les mentions obligatoires pour un tableau de suivi efficace

Pour vous aider à répondre de manière professionnelle à la sollicitation d’un recruteur, votre tableau de suivi doit balayer un certain nombre d’éléments…

1. Les informations liées à l’envoi de la candidature

  • Notez la date et le mode d’envoi de la candidature,
  • La plateforme (jobboard, site emploi, site carrière de l’entreprise, réseau social…) via laquelle votre candidature a été envoyée. Cela vous permettra de retrouver l’annonce facilement et parfois même de suivre les échanges qui se dont directement par messagerie des plateformes de recrutement. N’oubliez pas de sauvegarder le lien de l’annonce.
  • Enfin, mentionnez si vous avez été mis en relation par une personne de votre réseau, cela vous rappellera de le préciser au recruteur lors des échanges ou de relancer votre contact.

Pensez également à :

  • Prendre une capture d’écran de l’annonce détaillant l’offre, ou à sauvegarder cette dernière dans un fichier texte. Elle pourrait avoir disparue, le jour où le recruteur vous appelle pour vous convoquer en entretien… Or se replonger dans l’annonce est une étape nécessaire pour préparer son entretien et avoir en tête tous les missions et les compétences requises
  • Noter le titre et la description du poste en répertoriant les mots clés de l’annonce (compétences, missions, secteur de l’entreprise), et lister vos principales motivations liées à celui-ci. Pas question de compromettre ses chances en oubliant de quel poste il s’agit et les missions à exécuter lorsqu’un recruteur vous contacte par téléphone
  • Inscrire le type de contrat proposé
  • Indiquer la localisation géographique du poste si vous postulez dans différentes villes
  • Renseigner le salaire proposé si celui-ci est mentionné dans l’annonce.

Enfin, si vous personnalisez votre CV et votre lettre de motivation (ce qu’on vous recommande fortement), il peut être pertinent de répertorier les liens des documents que vous avez envoyé pour votre candidature. Cela vous évitera de les perdre dans les dossiers de votre ordinateur.

2. La notation des offres pour mieux prioriser

Profitez-en pour noter les offres. Par exemple, choisissez les 5 critères suivants : missions, rémunération, localisation, relationnel et intérêt du poste et pondérez ces critères en fonction de l’importance qu’ils ont pour vous. Ces notes vous seront extrêmement précieuses car elles vous permettront de définir vos priorités. Vous pourrez alors utiliser le tableau de suivi pour vous aider à prendre une décision et choisir entre plusieurs offres ou simplement vous conforter dans votre choix.

Sur votre tableau, préparez également un espace dédié aux offres auxquelles vous aimeriez postuler et classez-les par ordre de préférence. Pour vous aider à identifier celles auxquelles répondre en priorité, n’hésitez pas à répertorier la date à laquelle l’annonce a été publiée et la date de prise de fonction prévue.

3. Les relances

Que vous relanciez le recruteur par mail ou par téléphone, dans tous les cas, notez la date à laquelle vous devez les relancer. Le délai idéal ? Entre une semaine et dix jours. Sauf si vous avez reçu un mail accusant réception de votre candidature qui vous précise un délai spécifique. Les relances sont primordiales pour ne pas se faire oublier et assurer de sa motivation. Insérez des rappels dans votre agenda par exemple.

4. Les exercices pratiques

Pratique courante dans certains secteurs comme le conseil, les recruteurs sont de plus en plus séduits par le Case study et autres cas pratique. C’est un bon moyen pour les entreprises de tester votre manière de réfléchir et d’analyser une situation de manière méthodique, ainsi que vos connaissances techniques. Listez dans votre tableau ceux qui vous ont été demandés pour pouvoir vous entraîner, gagner en méthodologie et les réviser aisément, et renseignez également la deadline à laquelle rendre ce travail.

5. Les refus

Même si ce n’est pas la partie la plus agréable du tableau, cela reste utile pour dresser le bilan et acquérir le recul nécessaire vis-à-vis du rendement de vos candidatures. Et, qui sait, améliorer vos pratiques !

Prenez soin de vos contacts en toutes circonstances, car même si vous n’êtes pas retenus, vous pourriez être recontacté dans le futur. Et ce tableau pourra être réutilisable tout au long de votre carrière. Et vous pourriez être amené à reprendre contact avec les personnes rencontrées pour postuler directement auprès d’eux.

 

 

Freelance Content Writer
Ingrid Dupichot


 

17Oct

Comment trouver un emploi en période de crise ?

Avec la crise sanitaire, les conséquences sur le marché de l’emploi sont inévitables. Alors, il va falloir redouble d’efforts et apprendre à identifier vos compétences transférables : en effet, celles-ci peuvent clairement vous postuler vers un autre secteur plus porteur, si le vôtre est particulièrement sinistré.

Voici mes 5 conseils pour vous aider à rebondir sur le marché de l’emploi actuel :

1- Analyser le marché

La baisse radicale de votre secteur d’activité est-elle liée à la récession économique générée par le Covid-19 ou correspond-elle finalement à une évolution plus structurelle ?

Une analyse du marché vous aidera à évaluer les secteurs qui restent porteurs, voire à identifier des entreprises qui sont déjà en réelle reprise d’activité. La presse professionnelle et économique vous donnera des données actualisées : lisez votre fil d’actualité sur LinkedIn, et suivez l’actualité de journaux spécialisés comme Agefi, Le Temps, PME Magazine.

2- Faire le point sur vos compétences

On regroupe les compétences en 3 catégories :

–       le savoir, celui que vous avez souvent appris à l’école ou à l’université (connaissances linguistiques, informatiques, techniques, etc.) ;

–       le savoir-faire, celui que vous avez développé lors de vos expériences professionnelles (le coeur de votre fonction, la connaissance spécifique d’un produit, d’un secteur d’activité, d’une zone géographique, etc.) ;

–       le savoir-être, celui que vous avez renforcé au fur et à mesure de votre parcours (capacité à travailler en autonomie ou en équipe, à être proactif, à prendre du recul, à gérer un conflit, à négocier avec un client ou un fournisseur, etc.).

Ce sont ces dernières compétences qui sont dites transférables, car elles sont évidemment prisées dans tous les secteurs d’activité. Ainsi, vous pouvez débuter dans un nouveau secteur, mais vous n’êtes finalement PAS strictement débutant !

3- Définir votre projet professionnel

Votre objectif est d’identifier un domaine d’activité en cohérence avec ce qui vous anime vraiment. Réfléchissez à vos centres d’intérêt : il y a fort à parier que vous en connaissez « un rayon » (et en tout cas plus que d’autres candidats) si vous êtes passionné d’œnologie, de mécanique de précision, de culture asiatique, d’intelligence artificielle, etc.

Cela vous permet de cibler des entreprises en lien avec votre passion plus que de partir dans tous les sens, et de postuler à tout va. Vous gagnerez en temps et en efficacité si vous avez pris le temps de réflexion nécessaire pour identifier les secteurs où vous parviendrez à mettre en exergue vos atouts. Vous réussirez à convaincre si vous savez pourquoi vous avez postulé dans telle entreprise plutôt que telle autre.

4- Développer votre réseau

Dans le contexte actuel, la concurrence est particulièrement féroce. Alors répondre à des annonces, c’est bien, mais c’est là que vous serez particulièrement exposé à cette concurrence. Alors, osez faire des candidatures spontanées, très ciblées. Et bien sûr, si vous sollicitez vos amis, vos proches, vos voisins, vos anciens collègues, le réseau d’anciens élèves de votre école, vos contacts sur LinkedIn, cela devrait déjà faire pas mal de contacts potentiels pour obtenir des informations sur une entreprise, sur un domaine d’activité, sur un nom de personne à contacter, etc.

Bref, ayez le réflexe de vous ouvrir aux autres, de parler de votre projet, de poser des questions à tout ce réseau qui peut clairement faire la différence dans le contexte d’une recherche d’emploi. Après tout, il suffit d’1 contact pertinent pour vous permettre de décrocher un entretien, et qui sait un emploi au terme du processus de recrutement.

5- Garder un bon moral !

Mon dernier conseil est sans doute le plus difficile à appliquer… Dans l’absolu, chercher un emploi est souvent une période longue et épuisante, faite de hauts et de bas. Alors dans le contexte actuel, on peut s’attendre à rencontrer des difficultés plus importantes et à mettre un laps de temps plus long pour trouver un emploi. Efforcez-vous donc d’avoir une attitude la plus positive possible, et de vous entourer de personnes qui savent vous transmettre une bonne énergie.

Lorsque vous serez face à un recruteur, expliquez votre démarche sans laisser entendre que vous avez postulé dans ce nouveau secteur « par défaut ». Au contraire, montrez que vous avez su prendre du recul, analyser la situation, vous remettre en question, et donc faire preuve d’adaptabilité et de votre capacité à rebondir.

Tenez-moi au courant, mais je suis certaine que le recruteur appréciera votre motivation et lui donnera envie d’aller plus loin avec vous dans le processus de recrutement !

Pour aller plus loin, lisez aussi mes articles suivants :

 

Publication par Sandrine Durand-Clarini